Jeanne Socquet sait, quelque part en elle, l'essentiel : elle ne s'est pas arrêtée à mi-chemin, elle est allée le plus loin possible, mais seule et sans référence aucune à la peinture des hommes qui quadrille la cité de ses miradors et de ses flics, vers sa peinture à elle, sans procès, sans colère, naturellement.
La grande et stupide nostalgie des femmes devant la réflexion mâle, Jeanne Socquet l'ignore, elle sait que la femme a en elle sa réflexion propre et qu'il lui suffira de commencer à la dire dans son langage à elle pour exister.Cette espèce de paysanne du Nord, solide, calme, est comme une primitive intacte, une espèce de première femme lâchée par la nature même dans la vieille cité de l'homme. "Marguerite Duras"
Extrait d'une préface d'exposition 1974
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